RÉFLEXIONS
DE FIDEL CASTRO
EN MANQUE D’AFFECTION
En vérité, le seul endroit où Bush a senti de l’affection, c’est en
Albanie, au point qu’il a trouvé froid l’accueil en Bulgarie où plusieurs
milliers de personnes l’attendaient pourtant en agitant de petits drapeaux des
Etats-Unis.
Le soutien de Bush à l’entrée immédiate de l’Albanie dans l’OTAN et sa
décision d’exiger l’indépendance de la province du Kosovo ont
tourné la tête à bon nombre d’Albanais.
Selon la presse écrite et d’autres médias, plusieurs d’entre eux,
interrogés individuellement, ont répondu :
« Bush est un symbole de la démocratie. Les Etats-Unis sont les
protecteurs de la liberté des peuples. »
Des milliers de soldats et de policiers albanais désarmés – parce que
les autorités yankees l’avaient exigé – ont monté la
garde sur deux rangs tout au long des plus de vingt kilomètres qui séparent
l’aéroport de la capitale.
Le problème épineux de l’indépendance d’une partie de
L’Albanie est donc passée de l’extrême gauche à l’extrême droite.
Qui vivra verra ! Et qui verra croira !
Je viens de recevoir une dépêche de l’AFP qui me contraint d’écrire
quelques lignes de plus :
« Moscou, le 13 juin 2007.
«
« "Les discussions en petit comité font
penser à la préparation de scénarios unilatéraux d'indépendance du
Kosovo", a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe Mikhaïl Kamynine, en allusion à la réunion que les puissances
occidentales ont soutenue mardi à Paris et à laquelle elles n’ont pas invité le
gouvernement de Moscou.
« "Une telle approche est inacceptable pour
Fidel Castro Ruz
13 juin 2007
20 h 12