RÉFLEXIONS
DE FIDEL CASTRO
EN
L’HONNEUR DE SERGIO DEL VALLE
Sergio et moi, nous avons eu le privilège de nous trouver au P.C. installé à
l’embouchure de l’Almendares, sur la rive
droite, quand, au petit matin du
Ce fut une attaque surprise préventive contre ce trou perdu du monde.
Quand je me rendais à Playa Giron, le 17 avril
1961, j’entrais en communication téléphonique avec Sergio
depuis chaque localité proche de
Tandis que notre infanterie et nos chars étaient en plein combat, il
m’informa depuis le P.C. que l’ennemi attaquait l’ouest de la capitale. Il
s’agissait en fait d’un simulacre ordonné par les USA pour protéger les
envahisseurs de Playa Girón,
un endroit qu’ils connaissent, eux, comme la baie des Cochons.
Tu es parti, Sergio, vers Pinar
del Rio dans la colonne d’invasion de Camilo. Je n’avais pas encore appris que la guerre ne se
gagne qu’une fois les forces d’opérations ennemies détruites. Je me laissais
guider alors par l’histoire de Cuba, sans me rendre compte qu’un Ayacucho
n’était pas possible dans notre île isolée. J’ai risqué les forces de Camilo et celles du Che grâce auxquelles nous aurions hâté
la chute de la tyrannie.
Toi et moi, nous nous trouvions aussi au P.C. quand nous avons frôlé la
guerre nucléaire pendant la crise d’Octobre 1962.
Nous avons vécu des temps exceptionnels qui se répètent pour l’humanité
d’une manière toujours plus menaçante.
Tes leçons et ton exemple resteront !
Je rends hommage à ta mémoire.
Fidel Castro Ruz
16 novembre 2007
14 h 15