PROJET DU DISCOURS DU PRESIDE.NT
DES CONSEILS D’ETAT ET DES MINISTRES, SON EXCELLENCE, MONSIEUR RAUL CASTRO RUZ,
LORS DU SOMMET DU MERCOSUR. COSTA DE SAUIPE, SALVADOR, BAHIA, BRESIL, LE 16
DECEMBRE 2008.
Cher Président Luis Inácio da Silva ;
Distingués Présidents des pays membres et associés du MERCOSUR ;
Distingués Présidents ;
Distingués Invités ;
Je vous remercie de l’invitation à cette rencontre sommet du MERCOSUR.
Tout d’abord, le camarade Fidel Castro m’a chargé de vous transmettre son
salut. Il vous a accompagné avant, lors du sommet tenu en Argentine en 2006.Au
nom de Cuba, je vous réitère l’amitié et la solidarité d’un peuple frère.
Nous suivons de près avec un juste optimisme, l’engagement remarquable
des nations du sud du continent en faveur de leur intégration, complémentation
économique et défense de leur espace régional.
Nous connaissons que cet objectif demande des efforts. Il doit faire
face aux obstacles non négligeables, à savoir parmi les plus remarquables, les
effets d’un ordre économique international injuste et égoïste favorisant les
pays développés et les intérêts de grandes corporations transnationales. La
crise financière et économique actuelle est sa plus grave et palpable
manifestation
La volonté d’intégration en Amérique latine se heurte aussi aux
inégalités reconnues quant au niveau de développement, le manque
d’infrastructure, les grandes injustices sociales et les immenses disparités de
revenus.
Nous saluons les membres du MERCOSUR
par leur engagement en faveur d’une région intégrée et nous constatons
avec satisfaction la priorité accordée aux programmes sociaux et
d’infrastructures, la complémentation économique et productive ainsi que
l’atténuation des asymétries.
Dans quelques heures, nous avons été convoqués à consentir un effort
plus grand et plus transcendantal. Le sommet de l’Amérique latine et
MERCOSUR, ALBA, CARICOM et les autres schémas d’intégration comptent sur
une expérience et une autorité méritées. Ils ont la possibilité d’être la base
et la référence de tout ce que nous
puissions construire, après ce sommet, si nous comptons sur la volonté
de continuer de l’avant et nous ne nous limitons pas au plaisir de nous avoir
rencontré.
Cuba réaffirme sa disposition solidaire et fraternelle inébranlable de
travailler à votre côté, en faveur de l’union des nations dont José Marti a
défini comme Notre Amérique.
Je vous remercie