Réflexions du compañero
Fidel
DE NOUVEAU
L’agence de presse allemande DPA a fait savoir hier que
Existe-t-il donc une CIDH dans cette putride institution ? Oui, elle existe. Et quelle est sa mission? Juger de
la situation des droits de l’homme dans les pays membres de l’OEA. Les États-Unis
sont-ils membres de cette organisation ? Oui, ils en sont même l’un des
membres les plus honorables.
J’ai obtenu sur Internet le texte de l’accord contre Cuba. De l’ordure pure
et simple ! Du commérage contre-révolutionnaire. Un long document, dans le
style de ceux que concocte le département d’État, modèle politique et chef de
l’OEA. Qu’il avait raison Raúl Roa, notre ancien ministre des Relations
extérieures, de la taxer de ministère yankee des Colonies !
Je demande à cette institution indélicate :
puisque vous nous avez expulsés pour avoir proclamé nos convictions et que nous
ne sommes donc plus membres, de quel droit nous jugez-vous ? Feriez-vous pareil
avec
Vous devriez savoir qu’il y a belle lurette que nous ne faisons plus partie
de votre Église et que nous ne communions plus avec votre catéchisme. Nous
partons de positions différentes. Au sujet de la liberté d’expression, je tiens
à vous rappeler que notre pays ne reconnaît pas la propriété privée des moyens
de communication. Ce sont toujours les patrons de ces médias qui décidaient de
ce qui s’écrivait et par qui, de ce qui se transmettait ou ne se transmettait
pas, de ce qui se projetait ou ne se projetait pas. Les analphabètes et les
semi-analphabètes ne peuvent pas le faire. Pendant des centaines d’années, tout
le temps que régna le colonialisme et que se développa le système capitaliste
depuis l’invention de l’imprimerie, les quatre
cinquièmes de la population ne savaient ni lire ni écrire, et
l’éducation publique et gratuite n’existait pas.
Les médias modernes ont changé la donne. Aujourd’hui, seuls d’énormes
investissements permettent de disposer des centres qui diffusent les nouvelles
à travers toute la planète et seuls ceux qui les manipulent décident de ce qui
se divulgue et comment, de ce qui se publie et comment.
Les efforts que déploie le Pentagone pour monopoliser l’information et les
réseaux d’Internet sautent aux yeux. On bloque l’accès de notre pays à ces
sources. Il vaudrait mieux que
Pour contester le rôle de Cuba sur ce terrain, vous devriez commencer par
reconnaître sans ambages que notre nation a été celle qui a fait le plus pour
l’éducation, la science et la culture au profit de tous les peuples de la
planète et que son exemple est suivi aujourd’hui par d’autres gouvernements
révolutionnaires et progressistes. Si vous en doutez, renseignez-vous donc
auprès des Nations Unies.
Sur ce continent-ci, les pauvres n’ont jamais eu la moindre liberté
d’expression, parce qu’ils n’ont jamais reçu une éducation de bonne qualité et
que les connaissances étaient réservées aux élites privilégiées et bourgeoises.
N’accusez pas maintenant le Venezuela, qui a tant fait pour l’éducation à
partir de
Fidel Castro Ruz
Le 8 mai 2009
12 h 14