Réflexions du compañero Fidel
LE
CHAPITRE PRINCIPAL DU DERNIER LIVRE
Après les deux Réflexions dans lesquelles j’ai cité
longuement le livre de Daniel Estulin, La véritable histoire du Club Bildeberg, l’auteur m’a envoyé un message où il me demandait
un entretien. Mais il souhaitait avant
que je lise un chapitre important de son nouveau livre sur le point de paraître
en anglais.
On me l’a remis hier, traduit ici. Son contenu,
spectaculaire, mérite d’être analysé dans ses aspects essentiels. J’en choisi des
paragraphes pour donner une idée de ce chapitre dont des données importantes
constituent un défi pour les techniciens.
Voici le chapitre le plus étrange jamais écrit dans un livre, dans celui-ci
ou dans n’importe quel autre… Les dernières pièces du puzzle seront mises en
place pour que vous ayez une idée du monde où nous vivons… Il ne sera pas si facile de vous faire croire pour des
raisons purement psychologiques. Cela pourrait être dû en partie à la mentalité
servile qu’a créée en nous la propagande inhumaine qui a inondé l’humanité
depuis le XIXe siècle.
…de petits groupes de conspirateurs ont agi contre Cuba, le Laos,
l’Afghanistan et le Nicaragua. Pendant des décennies, ils ont été impliqués
dans tout, depuis les drogues et le trafic d’armes jusqu’à des assassinats, la
guerre secrète et le terrorisme déclaré.
Des gens comme George H.W. Bush ; William Casey
Ce chapitre traite des armes de destruction massive. Les armes atomiques,
les armes nucléaires, les mini-armes nucléaires.
Nous analyserons dans ce chapitre l’attentat à la bombe perpétré à Oklahoma
Selon les informations officielles, un camion Ryde, qui contenait environ
2 300 kilos d’engrais et un mélange de nitrométhane, fit explosion le
Bien que la version officielle ait été confirmée par le gouvernement
étasunien et par la plupart des médias, il ne sera pas difficile de la démentir
par une version plus sensée des faits :
1.
Les voitures piégées ne laissent pas de cratères, lesquels ne peuvent être
causés que par une charge souterraine. Même si vous faites exploser une bombe
nucléaire dans un camion, l’explosion ne laissera pas de cratère.
2.
Les explosifs classiques n’incendient pas les voitures qui se trouvent tout
autour…
3.
[…]
4.
Les explosifs classiques ne causent pas de brûlures aux victimes – c’est là
un trait typique des bombes nucléaires – les brûlures n’étant causés que par le
rayonnement thermique.
5.
Les explosifs classiques ne provoquent pas d’impulsions électromagnétiques
capables de calciner les microcircuits des ordinateurs se trouvant dans le
coin.
6.
…l’étendue des dégâts est typique de l’explosion d’au moins dix bombes de
dix tonnes chacune, de celles qu’utilise l’aviation moderne, ou d’une minibombe
nucléaire programmée pour exploser à la puissance correspondante, soit 0,1
kilotonne.
9.
…une magnitude de
10.
Un volume de 2 300 kilos d’engrais (soit 1,8 tonne de TNT), même enterrés,
ne pourrait jamais provoquer un signal sismique de magnitude 3,0 et n’en
provoquerait aucun situés dans un camion.
Un certain Timothy McVeigh s’avoua coupable du crime. Il fut jugé, condamné
à mort et exécuté par une piqûre mortelle le
De Bali à Oklahoma ; du Kosovo à Moscou ; de l’Afghanistan à Wall Street
Le fer de lance de ces opérations a été le vieil agent de la CIA, Theodore
G. Shackley
En 1975, Shackley fut nommé directeur adjoint de la Direction des
opérations, chargée des opérations secrètes, du contre-espionnage et,
ironiquement, de la lutte antidrogue, tout ceci sous les ordres de George
Herbert Walter Bush.
C’est dans ce cadre que Shackley agit comme « conseil » de gens
comme Bush père, Oliver North et William Casey, le directeur de la CIA, dont le
réseau illégal et sanglant d’échange d’armes pour de la drogue provoqua des
dizaines de milliers de morts et inonda nos rues de tonnes de drogues.
De la baie des Cochons au cas Iran-contras, à l’attentat à la bombe
d’Oklahoma, à l’ignominieux bombardement nucléaire contre les Kurdes de Kirkuk,
dans le Nord iraquien, au bombardement nucléaire contre la fameuse mosquée
chiite de Khillani
Alors qu’il était encore dans l’armée, Timothy McVeigh avait écrit à sa
sœur qu’il avait été choisi pour faire partie de l’Unité d’opérations tactiques
(CTU), autrement dit les Bérets verts des Forces spéciales (impliquée dans des
activités illégales).
Il est très probable qu’on lui ait dit qu’il avait reçu l’importante
mission de s’infiltrer dans une organisation terroriste et d’éviter une attaque
à la bombe. Une histoire qu’un jeune homme aussi impressionnable que McVeigh
devait avoir cru aisément.
De toute façon, l’existence de deux « Timothy
McVeighs », comme il avait existé deux Oswald, suggère une opération de
renseignement sophistiquée destinée à
placer McVeigh au mauvais endroit au mauvais moment. Tout comme Oswald, il se crut un agent du
gouvernement faisant partie d’un projet secret.
… il fut berné. On en fit une tête de Turc, puis on le tua. Affaire
conclue. Les preuves furent détruites. Mais les questions attendent toujours
une réponse.
Selon la version officielle, une tonne d’explosif classique placée dans une
jeep explosa à proximité de la boîte de nuit Sari, à Bali, tuant sur le coup
187 personnes, en blessant grièvement beaucoup d’autres, provoquant d’énormes
boules de fumée provenant censément des bouteilles de gaz butane, démolissant
les édifices voisins et provoquant de gros incendies qui se répandirent aux
environs.
Une des premières informations sur cet attentat provint de Fox News : « L’attentat à
la bombe dans une boîte de nuit indonésienne est taxé d’acte terroriste…
L’explosion a eu lieu vers 23 h… L’endroit était bourré de monde et il a pris
feu en une milli seconde. »
L’expression « milliseconde » constitue un lapsus impardonnable.
Tout comme « niveau zéro », elle est réservée aux explosions
nucléaires. Si bien qu’en aucune circonstance on ne l’utiliserait pour autre
chose qu’une explosion atomique.
Le problème, c’est qu’une explosion classique, si grande qu’elle soit, ne
produit ni chaleur ni flammes.
Un autre touriste… déclara : « J’ai senti mon hôtel trembler
violemment et j’ai couru à la fenêtre. J’ai pu voir au loin un gros nuage blanc
en forme de champignon, et j’ai su que je ne regardais pas une attaque
ordinaire. »
Je crois que tout le monde sait bien ce que veut dire un nuage en forme de
« champignon ».
Par ailleurs, les explosions ordinaires ne produisent pas d’incendies dans
les immeubles voisins. Ce sont les explosions nucléaires qui en provoquent du fait de l’intense rayonnement thermique
qui émane instantanément des boules de feu.
La police indonésienne déclara que le nombre total de mort était
insolite : 202 victimes. Vous ne
pouvez pas tuer instantanément deux centaines de personnes et en blesser des
milliers d’autres rien qu’en posant une tonne d’explosifs classiques dans une
jeep.
Le gouvernement indonésien savait que ce qui avait explosé à Bali était une
bombe nucléaire ? Bien sûr que oui. Par exemple, le vice-président de la
Chambre, A. M. Fatua
Il existe une version « confidentielle », connue bien entendu du
gouvernement indonésien, de fonctionnaires de l’administration étasunienne et
du Mossad israélien, selon laquelle la « minibombe nucléaire »
possédait une puissance de
J’ai prouvé clairement dans le chapitre antérieur qu’il serait plus facile
à Al Qaeda de fabriquer à toute vitesse un engin spatial de bois et d’alunir
que d’avoir accès à une minibombe nucléaire. J’ai aussi démontré que seule
quatre puissances étaient capables techniquement d’en fabriquer : les USA,
la Russie, la France et Israël. Des sources confidentielles indonésiennes ont
confirmé aux renseignements nucléaires russes que la bombe appartenait au
Mossad israélien.´
Les preuves photographiques qui démontraient l’utilisation d’une arme non
classique furent éliminées presque sur-le-champ des principaux médias, mais non
de la caméra de vidéo d’un amateur qui prit la photo qu’on peut voir ci-joint.
[…] Le cratère prouve à lui seul que l’arme a fait explosion sous terre, et sa
profondeur et son diamètre indiquent à quelle profondeur.
Nous commencerons par la fin. Ce fut une grande explosion nucléaire qui
n’avait rien à voir avec une « minibombe » de ce genre. La version
officielle parla toutefois d’une « voiture piégée », comme c’est
la tradition. […] « Confidentiellement », plusieurs
« notables » parlèrent d’une « minibombe nucléaire ».
Le
Ces mêmes sources ajoutent que ce calcul reposait sur les effets visibles
de l’explosion et sur l’expérience des démineurs.
La fourgonnette piégée, une Renault Trafic
L’attentat fit s’effondrer 60 p. 100 du module D et toucha trois
des six modules du stationnement de
l’aérogare T4, où les etarras garèrent la Renault Trafic couleur grenat. Les
pompiers espèrent que les flammes s’éteindront seules.
Au sujet du véhicule utilisé, la police pense qu’il a été volé voila trois
ou quatre jours au Pays basque français. Concrètement, selon El Mundo, il pourrait être immatriculé
à Ordizia, près de Guipuzcoa.
Quelqu’un ayant toute sa raison peut-il vraiment croire qu’on peut démolir
une partie si grande d’une structure de béton armé en n’utilisant que 200 kg
d’explosifs classiques posés à un seul endroit ? […] Une charge pareille
aurait pu tout au plus endommager une partie du béton des installations proches
de l’explosion, le plancher et le plafond, pas plus, et plusieurs colonnes des
environs.
…la structure réelle n’était pas de béton, mais de béton armé. Le rayon d’action de dommages
ne dépasserait vingt ou trente mètres. Une fois de plus, les possibilités
qu’une grande structure de béton armé s’effondre à cause de l’explosion de 200
kg d’explosifs placés à un seul endroit sont nulles.
Tout ce que vous pourriez obtenir en l’occurrence (si vous étiez un pro en
démolitions et placiez une voiture piégée à l’endroit exact), serait
d’affaiblir totalement une colonne. Mais vous ne pourriez pas affaiblir deux
colonnes à la fois avec une seule voiture. Or, observez de nouveau la photo et
pensez un peu : combien de colonnes de béton armé devriez-vous affaiblir
pour faire s’effondrer toute la structure centrale (qui n’existe plus) ?
…une seule explosion classique ne peut démolir un édifice. Une autre
explosion l’a fait. Logiquement, on peut supposer qu’il s’est agi
d’une « minibombe nucléaire ». Et pourtant, même
une « minibombe nucléaire » qui possèderait la puissance
disponible maximale – une kilotonne - ne pourrait pas démolir un bâtiment aussi
grand en béton armé, aussi fort, doté de
tant de colonnes et avec tant d’espace vide entre les étages !
Aucun véhicule ne présentait de traces d’incendies, comme lors de
l’explosion de Bali. […] sa terrible onde expansive détruirait les voitures
restantes aux alentours. Or, aucun de ces effets attendus ne fut signalé après
l’explosion de la « voiture piégée » dans l’aéroport de Barajas. Nous
pouvons donc éliminer tranquillement la théorie de la « minibombe
nucléaire ».
On constate de même des effets vraiment bizarres. Si vous tracez une ligne
imaginaire de haut en bas pour fixer la limite exacte des destructions, vous
verrez qu’elle ne sera pas verticale, mais ferait un angle d’environ 45 degrés.
Pourquoi une onde expansive qui a fait ces dégâts se propagerait-elle selon cet
angle incliné ?
Je suppose que vous avez compris ce que je veux dire. Il semble que ce soit
exactement ce qui s’est passé : c’est, apparemment, une grande explosion
nucléaire souterraine à une grande profondeur, sous la partie centrale de
l’édifice du stationnement, qui a causé une telle destruction.
Par ailleurs, que les forces de sécurité de l’État se soient trompées à ce
point – à 150 p 100 – au sujet de la force de l’explosion est vraiment
sidérant. Que le calcul (200-500 kg) ait reposé « sur les effets visibles
de l’explosion et sur l’expérience des démineurs » me fait penser deux
choses : 1) Ce sont les agents les plus incompétents sur la surface de la
Terre, comparables aux mieux au fameux inspecteur Clouseau ; 2) après
avoir affirmé immédiatement que l’explosion avait été provoquée par une bombe
atomique, ils ont tenté de cacher les preuves à la population en général.
Je ne doute pas que les deux terroristes de l’ETA ont garé de fait leur
Renault Trafic sur le stationnement D de l’aérogare 4. Quand ils admirent leur
responsabilité devant les tribunaux, je suis sûr qu’ils ont pensé que leurs
actions avaient provoqué le chaos. Néanmoins, le dommage réel, le dommage
nucléaire, est venu d’une bombe atomique enterrée à une grande profondeur dans
l’aérogare. Qui le savait et qui l’a fait ? Je ne le sais pas. Mais je
crois avoir montré quels sont ceux qui ne l’ont pas fait.
Conclusions au sujet des attentats à la « minibombe nucléaire »,
alias la « voiture piégée » et le « camion piégé » :
1)
Les minibombes nucléaires existent.
2)
On dit « confidentiellement » que ces « minibombes
nucléaires » appartiennent à plusieurs organisations terroristes,
qualifiées presque invariablement de « musulmanes ».
3)
Ces « organisations terroristes » n’hésitent pas à utiliser ces
« minibombes nucléaires » contre différentes cibles, la plupart du
temps des civils.
4)
Ces « minibombes nucléaires » provoquent des explosions d’une
puissance inhabituelle – équivalent à des quantités irrationnelles de TNT ou
d’autres explosifs classiques qui entreraient à peine dans le plus gros des
camions, à plus forte raison d’un véhicule léger.
Estulin continue de justifier ses vues aux paragraphes 5-10, dont certains
sont longs et que j’omets pour gagner du temps et parce qu’ils ne sont pas
indispensables pour comprendre sa thèse.
Arrivant au paragraphe 11 (p. 64),
il affirme une fois de plus :
11)
Ces « minibombes nucléaires » ne peuvent être fabriquées que
par quatre des pays les plus développés : les USA, la Russie, la France et
Israël.
12) Le “Groupe secret” commet
presque tous ces attentats avec de modernes « minibombes
nucléaires », sauf probablement deux exceptions. Ce « Groupe
secret », qu’il soit étasunien, israélien, français ou russe, n’a
absolument rien à voir avec l’islam.
13) Dans tous les attentats aux
modernes « minibombes nucléaires », exception faite de deux cas, on
utilise celles de troisième génération – la plus récente – qui sont assez
petites pour être camouflées dans un système d’égouts.
14) Même si les « minibombes
nucléaires » peuvent détruire de toute évidence une vaste étendue de
bâtiments aux structures ordinaires, elles ne peuvent pas démolir complètement
un édifice moderne fortement renforcé, même si elles explosent à proximité –
comme cela a été prouvé dans les cas des attentats à la bombe d’Oklahoma en
1995 et contre les tours Khobar en 1996.
C’est là-dessus qu’Estulin conclut pour l’essentiel ce chapitre de son
dernier livre.
Fidel Castro Ruz
Le